Derniere Minute

  • Notre site est en cours de construction. Retrouvez plus d'informations ICI et sur nos réseaux sociaux: Facebook, Instagram et X.

    Vous pouvez également nous contacter au 01 47 28 46 35 ou par mail: info@mont-valerien.fr

    Nous vous remercions pour votre compréhension.
    L'équipe du mémorial du Mont-Valérien

 
imprimez le contenu de la page| |

Vous êtes ici : Mont Valérien > Actualités > L’actualité du Mont-Valérien

Décès de Mr Louis Cortot


Insert title here

Décès de Mr Louis Cortot

14/03/2017 -

Nécrologie

Louis Cortot, un des derniers compagnon de Libération s'est éteint le 5 mars 2017 à Saint-Mandé dans le Val de Marne.

 "Louis Cortot est né le 26 mars 1925 à Sombernon en Côte d’Or. Son père était artisan ferblantier. 

Il quitte la Côte d’Or en 1937 avec ses parents pour s’installer à Saint-Cloud où il passe son certificat d’études. Il fréquente également le club d’aviation populaire de Boulogne-Billancourt qui lui apporte des connaissances en mécanique.

 Au début de l’occupation, il est étudiant dans une école professionnelle à Suresnes. Très rapidement, au début de l’année 1941, à l’âge de 15 ans, il rejoint la résistance tout comme son frère aîné, Jean Cortot.

Entré en contact avec l’Organisation spéciale (OS) du Parti communiste, il manifeste son désir de participer à l'action directe ; il commence par récupérer des armes, couper des lignes téléphoniques et distribuer des tracts.  Parallèlement, il doit abandonner ses études au milieu de sa troisième année à l'Ecole supérieure de Suresnes et devient  ajusteur.

 C’est dans l’usine dans laquelle il travaille qu’il confectionne les bombes qu’il va utiliser lors de ses missions.

Louis Cortot réussit avec brio de nombreuses opérations ; il provoque ainsi avec son groupe le déraillement d'un train de tanks provenant des usines Renault, rend inutilisable un transformateur disjoncteur à Issy-les-Moulineaux en mai 1942 et participe au grenadage d’un convoi de jeunesses hitlériennes à Trappes.

En juillet 1942, son groupe fait sauter le bureau du Rassemblement national populaire (RNP) à Boulogne-Billancourt, puis détruit à l’explosif le bureau d’embauche des ouvriers français volontaires pour le travail en Allemagne de Courbevoie.

En janvier 1944, Louis Cortot rejoint les Francs-Tireurs et Partisans (FTP) de Seine-et-Marne pour participer à l'implantation d'un maquis à Saint-Mammès. A partir de mai, il est chargé des liaisons entre l’Etat-major des Forces françaises de l'intérieur (FFI) de Seine-et-Marne et celui de Paris.

Le 26 août 1944, il est très grièvement blessé à la face à Lieusaint en Seine-et-Marne, par des éclats de balles explosives, au cours des combats de la libération, faisant, malgré cela, preuve d'un grand courage et de sang-froid en n'acceptant que sur ordre formel de rejoindre un poste sanitaire.

Le 11 novembre 1944, il est décoré de la croix de la Libération par le général de Gaulle à l'Arc de Triomphe.

Après sa convalescence, il est responsable pour la Seine-et-Oise des milices patriotiques et de la Garde civique républicaine. Il est notamment en charge de l’instruction des dossiers pour le jugement des collaborateurs du département.

Aspirant de réserve à la fin de la guerre, il retourne à la vie civile d’abord comme ajusteur, puis dans la branche aéronautique chez Dassault en 1947 où il fait ensuite toute sa carrière.

Louis Cortot est président national de l’Association nationale des anciens combattants et ami(es) de la Résistance (ANACR) et membre du Conseil de l’Ordre de la Libération depuis décembre 2010. Il préside aussi, à compter de l'été 2012, l'association des amis du musée de l'ordre de la Libération.


• Grand Officier de la Légion d'Honneur
• Compagnon de la Libération - décret du 8 novembre 1944
• Croix de Guerre 39/45 (1 citation)
• Croix du Combattant 39/45
• Croix du Combattant Volontaire 39/45
• Croix du Combattant Volontaire de la Résistance"

© Ordre de la Libération